La culture du viol se définit par :

« un ensemble de comportements qui banalisent, excusent et justifient les agressions sexuelles, ou les transforment en plaisanteries et divertissements. Le corps des femmes y est considéré comme un objet destiné à assouvir les besoins des hommes. Les commentaires s3xistes abondent et ils créent un climat confortable pour les agresseurs. Dans une telle culture, la responsabilité de l’agression repose sur la victime, dont la parole est remise en cause. »
(ONU Femmes)

Pour rappel il y a eu environ 54 800 personnes qui ont été victimes de violences sexuelles d’après les données enregistrées par la police et la gendarmerie en 2020 dont 1 sur 4 au sein du foyer familial. En 2020, 0,6% des viols déclarés par des majeurs ont fait l’objet d’une condamnation. La culture du viol est omniprésente dans notre société.

Si on analyse les scènes de sexe dans l’industrie du cinéma et des séries, on remarque qu’en général, ces scènes présentent l’acte sexuel comme violent, brutal, sans consentement explicite ; le visage des femmes qui jouissent expriment de la douleur. Cette représentation contribue à sur-coupler sexe et violence faite aux femmes, comme si c’était « normal ».

En prendre conscience est un premier pas, éduquer, militer, un deuxième. Les inégalités et les stéréotypes de genre sont au cœur de la culture du vi0l. Il faut lever le tabou sur « les agresseurs » dont il est difficile de parler dans les médias.

Il faut cesser de :

• considérer que les hommes ont des besoins irrépressibles en matière de sexualité,
• que les femmes doivent s’habiller de manière non provocante,
• que les hommes sont supérieurs aux femmes,
• que les femmes « rêvent » toutes d’être violées,
• que non veut dire oui,
• de culpabiliser les victimes et montrer en toute objectivité les agresseurs dans les média !