Papillomavirus, sa transmission
Octobre 2023
Il est important de comprendre les enjeux du papillomavirus (HPV) qui dans la grande majorité des cas est une infection bénigne dont le corps se débarrasse seul.
Cependant, vu la dangerosité de certaines souches, il est important pour les femmes, surtout jeunes de se faire vacciner, mais les jeunes hommes aussi devraient le faire pour stopper la contamination au niveau national. La France va lancer des campagnes dans ce sens, car nous avons du retard en matière de lutte contre le cancer du col de l’utérus qui reste un cancer féminin très répandu après le cancer du sein.
Plusieurs papillomavirus
Il existe des centaines de types de papillomavirus (HPV). C’est une infection très courante, on estime que 80 % de la population adulte sera un jour ou l’autre contaminée.
Seuls quelques types de HPV sont potentiellement à risque de cancer : bouche gorge, région anale et principalement cancer du col de l’utérus chez la femme. Beaucoup plus rarement cancer du pénis chez l’homme.
Comment le repérer ?
On repère le HPV aux petites verrues sur les régions génitales et anales qui sont souvent bénignes et disparaissent d’elles mêmes mais qui demandent cependant une analyse pour obtenir le type de HPV et sa dangerosité face aux risques de cancer.
Le dépistage le plus courant est celui du frottis du col à réaliser régulièrement.
Prévention
Le préservatif est inefficace pour lutter contre la transmission qui peut se faire à partir d’une partie de la peau de toute la région ano-génitale, les doigts, la bouche.
Le moyen le plus efficace est le vaccin. En Australie, des campagnes massives de vaccination aussi bien chez les jeunes hommes que femmes ont obtenu de très bons résultats faisant presque disparaître cette infection et diminuant drastiquement le nombre de cancers du col de l’utérus.
En résumé : c’est une infection bénigne mais qui est cependant responsable de 3000 nouveaux cas de cancer de l’utérus et 1000 décès par an.
Il faut donc pour les femmes se faire dépister régulièrement et pour les jeunes personnes se faire vacciner car c’est au début de la vie sexuelle qu’intervient la contamination, le virus peut rester dormant très longtemps, le corps met en général deux ans à s’en débarrasser naturellement sauf si le types de HPV est dangereux et résistant.