Moins contemporaine que les érotypes, la théorie des scripts sexuels est à la fois sociologique et anthropologique, ce serait une sorte de liste des ingrédients nécessaires pour que de l’acte sexuel émerge. Une sorte d’interface entre désir et réalisation du désir.

Bref, notre façon de faire l’amour est codifiée, n’en déplaise à celleux qui voudraient de la spontanéité, on en est loin !

Ces scripts seraient de 3 natures : personnelle, interpersonnelle et culturelle.

C’est une théorie essentiellement cognitiviste qui pose comme postulat que la sexualité s’acquiert par l’apprentissage. Ce qui est intéressant dans cette théorie c’est qu’elle montre l’influence du culturel, du social dans la sexualité. On voit bien de nos jours comment les média, films, séries, la pornographie, le patriarcat formatent la sexualité. On ne peut pas seulement s’appuyer sur une « pulsion » interne s’exprimant librement et avec originalité et créativité. Nous acquérons une sorte de « grammaire » sexuelle et il est parfois pertinent quand il y a des difficultés individuelles ou de couple d’examiner comment ces scripts peuvent perturber l’harmonie entre désir et passage à l’acte.

C’est ainsi que nous avons tous et toutes des « scénario » favoris avec un enchaînement de pratiques. Le plus courant étant que l’homme ou le garçon prenne l’initiative et la femme se laisse faire (je caricature) puis il y les baisers et caresses, le sexe oral et enfin la pénétration. Quand la sexualité dysfonctionne, on peut aussi regarder ces fameux « programmes » et voir s’ils sont pertinents.

Comment en sortir : comme en jazz improvisez ! Et surtout communiquez à la moindre insatisfaction.