1. Être à l’écoute et curieux-se de l’expérience des autres en matière d’orientation sexuelle, de genres, de configurations amoureuses, d’éventuelle asexualité. Ouvrir son esprit à l’extraordinaire variété des sexualités.
2. Être empathique, se mettre à la place de l’autre pour se rendre compte que son expérience, son ressenti est aussi valable que ce que je vis et ressens.
3. S’entraîner de manière intensive au consentement parce que franchement y’a encore du boulot ! C’est tellement ancré dans notre culture du viol que l’autre est à ma disposition… Chez certains jeunes, ça bouge mais pas autant qu’il le faudrait dans la population en général.
4. Sortir de l’injonction à la p3nétration. Non pas que cela soit à bannir, mais plutôt qu’il faille diversifier et ne pas en faire un objectif ultime. Une relation sexuelle ne se réduit pas à la p3nétration, il y a tant d’autres possibilités !
5. Se renseigner sur les différentes configurations relationnelles et les orientations : couple ouvert, non exclusif, polyamour, anarchie relationnelle, sex friend, coup d’un soir, homo – hétéro – bi – pan. Simplement par respect pour les personnes qui les choisissent, de plus elles ont sans doute beaucoup de choses à nous apprendre !
6. Admettre que les personnes de plus de 50 ans ont aussi une sexualité et qu’elles n’ont pas à s’en cacher ou en avoir honte ! Et que c’est beau aussi avec des corps qui vieillissent.
7. Stop à la grossophobie, la sexualité c’est pour tout le monde, tous les corps sont valides, arrêtons de mépriser, dominer, salir la sexualité des personnes en surpoids surtout qu’elles sont maintenant 39 % de la population !
   Voir aussi mon article sur la sexualité et la grossophobie

(tiré de  https://myriamdaguzanbernier.com/blog/2023/01/02/resolutions-2023-dix-idees-pour-une-sexualite-plus-ouverte-et-inclusive/)