Dans 80 % des cas, le corps d’une femme sait accoucher.

C’est un processus physiologique normal que le corps sait gérer s’il est placé dans de bonnes conditions. Mais voilà depuis les années 30 il est devenu médicalisé et le domaine d’expertise des hommes obstétriciens qui ont placé la femme dans une position horizontale, immobile, silencieuse et ont pris ce rôle « d’extraire le bébé ».

De plus, la culture ambiante véhicule une image sanguinolente et souffrante de l’accouchement, cela induit une peur inconsciente qui ne favorise pas ce moment. Quand une future maman veut s’extraire du parcours médical, c’est un chemin semé d’embûches et culpabilisant. Pourtant dans d’autre pays, la Hollande notamment il n’en va pas ainsi. L’accouchement à la maison avec ambulance au cas où est plutôt la norme et tout se passe bien.

Une fois arrivée en maternité, les femmes subissent de nombreuses violences, épisiotomie à vif, péridurale mal dosée ou mal posée, négligences etc qui transforment leur accouchement en cauchemar.

Pourtant l’accouchement peut être vécu autrement, dans le respect de la physiologie, avec un entourage bienveillant, en prenant le temps nécessaire.

Il est important de bien se renseigner en amont si l’on va dans un établissement médicalisé pour son accouchement.

Bien sûr il y a des cas où c’est nécessaire et cela peut sauver des vies, mais ce n’est pas la majorité.

Nous devons lutter contre les VOG pour que ce moment soit ce qu’il doit être : un moment inoubliable, puissant, un rite de passage, bouleversant mais non souffrant. Pour moi l’accouchement est un orgasme géant, il en a les mêmes caractéristiques : contractions involontaires, tempête de neuromédiateurs, état de conscience modifié. Le mouvement Orgasmic Birth en témoigne.