L’étude de la réponse sexuelle chez les personnes dont la mœlle épinière a été lésée montrent qu’il y a d’autres récepteurs sensitifs que ceux du nerf pudental.

Le col de l’utérus est richement innervé et a besoin de sollicitations par pressions répétitives, ou petits massages circulaires. Il doit être érotisé et ré-éduqué pour donner son plein potentiel de plaisir. Il en va de même pour le vagin et de sa zone G qui mérite d’être mieux investis et reconsidérés.

Chez les hommes on voit aussi le potentiel de la stimulation prostatique, de l’intérêt porté au scrotum, aux testicules. Même si les orgasmes notamment féminins ne sont pas encore clairement définis et élucidés, nous savons que chaque personne les ressent de manière personnelle et qu’il convient de rester curieux-ses d’explorer, chercher, expérimenter pour ne pas privilégier un type de plaisir et créer des autoroutes neuronales.

Rester à l’écoute de ses sensations et oser investir les zones parfois délaissées car sinon on favorise les stimulations qui, de préférence, nous mènent à l’orgasme. Le danger est que cela finit par nous lasser et nous habituer puis nous insensibiliser.

Quatre nerfs au service de notre plaisir

• Nerf pudendal
• Nerf pelvien le 1/3 externe du vagin et le point G et le col de l’utérus
• Nerf Hypogastrique inférieur le Vagin, le point G et le col de l’utérus
• Nerf Hypogastrique supérieur /Vague le col de l’utérus les contractions utérines

Le nerf pudental

Il innerve les lèvres, le clitoris, le gland du pénis, le scrotum et l’anus.

Il est responsable de l’érection, de l’éjaculation et participe à la continence urinaire et anale. Il peut être compressé provoquant des douleurs dans la région de périnée et rendant la station assise douloureuse. Il possède des fibres sensitive, motrice et végétative. Il joue un rôle majeur dans l’0rgasme clit0ridien. Quand il s’étale dans le périnée avant de se concentrer sur le clitoris on appelle, cette nappe le voile d’Aphrodite !

Le nerf hypogastrique

Il innerve le col de l’utérus et le vagin, la zone G et est responsable de l’orgasme cervical chez les femmes. Il innerve la prostate chez les hommes donc il est responsable de l’orgasme prostatique.

L’intérêt de ce nerf c’est que quand il y a section de la moelle épinière (donc plus d’innervation du clitoris), la femme peut quand même avoir un 0rgasme grâce au nerf hypogastrique. C’est bien la preuve que l’0rgasme vaginal existe contrairement à ce qu’on lit souvent. Chez les hommes, dans ce cas aussi on arrive à obtenir des érections après rééducation et assistance médicale.

Le nerf pelvien

Il innerve 1/3 externe du vagin, le point G et le col de l’utérus. Il porte aussi le nom de nerf dorsal chez l’homme et innerve la verge. C’est une ramification du nerf pudental.

Le nerf vague

Il innerve le petit bassin notamment le col de l’utérus et n’est pas directement relié au cerveau par la mœlle épinière, il participe à l’orgasme et c’est sans doute grâce à lui entre autre que les personnes lésées de la mœlle peuvent quand même avoir une sexualité.