Sexualité et grossophobie
Février 2024
Les personnes grosses – j’utilise ce mot car il est généralement employé par ces personnes pour se définir – subissent de nombreuses discriminations systémiques et je le regrette, c’est culturel et patriarcal.
Dans la sexualité c’est encore pire. Elles subissent du harcèlement, de la fétichisation, de l’hypersexualisation, des viols, des agressions sexuelles sous prétexte qu’elles auraient du mal à trouver des partenaires. Elles subissent également des violence gynécologiques et obstétricales (VOG)
Les hommes gros ont des difficultés à trouver des partenaires, les femmes grosses subissent le « j’aimerai bien essayer une grosse ! » elles auraient une réputation d’ogresses, de gourmandes de sexe, de « salopes » ou de « bonne maman douce ».
Sur les réseaux sociaux elles subissent une vague de commentaires haineux des plus violents et affligeants. Dans la vie elles sont fétichisées c’est à dire qu’on ne les considère pas comme des sujets humains mais comme des objets source d’excitation. On leur demande souvent les mêmes pratiques comme le « f*ce-sitting » ou les étouffements, etc. Enfin hélas elles sont encore plus souvent que les autres, victimes de vi0ls.
Ce qu’il faut faire pour lutter contrer la grossophobie c’est réfléchir avant de parler ou d’agir : mon comportement et mes paroles ne doivent pas être agressives ou hostiles. Je ne dois pas exprimer d’aversion envers les personnes grosses. C’est tout. Chaque personne a le droit d’exister sur cette terre, est valable et est la bienvenue. Vous pouvez ne pas vous sentir attiré-e par ces personnes, c’est ok. Mais respectez les. Pas de commentaires haineux, critiques, pas de fétichisation. Respectez leur consentement. Soyez honnête et osez vous montrer avec elles si vous avez des relations avec elles.
Être gros-se n’est pas un choix et ces personnes n’ont pas besoin de vos conseils en matière d’alimentation, de sport etc. elles ont déjà tout essayé !