Qu’est-ce qu’un érotype ?

Laura Pynson, à partir de son expérience personnelle, de sa pratique du tantra, de la sexothérapie et de l’apport de la notion de « blue prints » de Jaya a mis au point un ensemble de 8 érotypes. Les érotypes sont des archétypes, des cartes, des représentations symboliques de comment une personne exprime et ressent son énergie sexuelle. Il y a 5 érotypes dits « incarnés » où l’énergie sexuelle se manifeste dans le corps et la sexualité intra ou interpersonnelle et 3 érotypes dits « sublimés » où l’énergie sexuelle est mise au service de la créativité, des projets ou de la spiritualité.

Les érotypes caractérisent la sexualité d’une personne avec le type de contact, de toucher, l’ambiance, l’intensité, les besoins émotionnels, les stimuli et situations excitantes, les zones érogènes, les orgasmes qui sont les plus agréables, faciles et dominants mais aussi les blocages, les difficultés, les croyances limitantes autour de la sexualité.

Ils offrent une nouvelle cartographie du plaisir qui élargit considérablement les territoires de la sexualité. Outre les représentations classiques et un peu cliché des sexualités masculine et féminine véhiculées par les média et la sexologie classique, ils incluent les sexualités plus transgressives, les sexualités dites tantriques ou sacrées et sont très pertinents. Ils déculpabilisent et normalisent toutes les formes de sexualités tant qu’elles s’expérimentent entre adultes consentants. Ils invitent à sortir de la comparaison, du jugement et de la performance.

Chaque érotypes est décliné en besoin, ombre et lumière permettant ainsi à la personne qui a identifié son ou ses érotypes dominants (pas plus de 2 en général) de s’appuyer sur ses ressources (lumière) et prendre conscience de ses blessures (ombres) et des guérisons à faire. Le travail de l’érothérapeute sera justement de soutenir la personne dans son processus de guérison sexuelle et de lui donner un appui solide à partir de la lumière de chaque érotype dominant. Outre la recherche des érotypes dominants chez la personne, l’érothérapeute l’incite aussi à élargir son champ d’expérience vers les érotypes  dormants afin qu’elle exprime le plein potentiel et expérimente ou découvre d’autres manières de vivre sa sexualité pour que celle-ci deviennent nourrissante, légère, joueuse et joyeuse.