La sexo-analyse a pour premier objet d’étude l’inconscient sexuel. On y fait le postulat que l’inconscient sexuel est porteur de ses propres lois et de ses propres mécanismes d’action. Les analystes y regardent l’histoire sexuelle de la personne dans un sens large qui renvoie à trois sphères :
- la sexualité,
- la « genralité », c’est-à-dire tout ce qui est lié à la masculinité et à la féminité,
- les rapports à l’autre sexe.
Crépault le créateur de la sexoanalyse pense que les problèmes sexuels sont des entités à part entière. « Découvrir dans un premier temps les conflits et anxiétés dont le trouble sexuel est porteur et, dans un second temps, les neutraliser par un travail systématique sur l’imaginaire érotique » La sexoanalyse explore le lien entre rèves, fantasmes éveillés et conduites sexuelles. Elle cherche à retracer les failles dans le développement sexuel pour comprendre les troubles qui en découlent. Il s’agit essentiellement d’un travail sur les fantasmes qui vise à restaurer une saine agressivité.
L’objectif de la sexoanalyse est l’intégration des érotismes fusionnel et anti-fusionnel, et des composantes masculine et féminine ainsi que, dans la mesure du possible, la résolution du trouble sexuel selon la demande du client. La sexo-analyse utilise l’imaginaire érotique comme outil de travail pour résoudre les problèmes sexuels.