L’âge de la première grossesse ne cesse de reculer à cause des études longues, du célibat ou du démarrage de carrière. Or la fertilité diminue après 30 ans.

C’est une précaution que prennent de plus en plus de femmes. Pourquoi ? Pour s’assurer d’une bonne fertilité quand elles souhaitent reculer l’âge d’une première grossesse et augmenter leurs chances entre 35 – 45 ans.

Hélas cette pratique reste assez rare en France mais autorisée depuis 2021 en dehors des raisons médicales (cancer, endométriose, traitements médicaux à effet stérilisant). Les délais sont très longs pour faire aboutir la vitrification des ovocytes.

Le processus est sans danger généralement, mais quand même contraignant. On procède à une stimulation ovarienne après s’être assuré de la fertilité puis à une ponction des ovocytes qui seront alors vitrifiés. La femme pourra ensuite se faire implanter l’ovocyte fécondé in vitro  au moment où elle le souhaite.

Cette opération est remboursée par la sécurité sociale, seul le coût du maintien des ovocytes, environ 45€ par an, reste à votre charge.

Si vous souhaitez avoir des enfants un jour, que vous n’en avez pas encore et que vous avez plus de 30 ans, c’est un procédé qui mérite qu’on y réfléchisse pour préserver votre fertilité. Cependant cela n’est pas une assurance que vous parviendrez à être enceinte, seulement que votre ovocyte n’a pas subi la dégradation du temps et qu’il est de meilleure qualité. C’est pour cela qu’en général on prélève plusieurs ovocytes pour augmenter les chances de grossesses. L’âge idéal est avant 35 ans.

Si vous n’utilisez pas vos ovocytes congelés, une bonne idée est d’en faire don à une femme stérile.

Ce qui est intéressant à noter c’est que la raison principale de cette démarche est le problème du partenaire. La plupart des femmes qui y ont recours témoignent qu’elles n’ont pas encore rencontré le « père » du futur enfant.