Les hommes désirent, les femmes désirent être désirées !

Les attentes sociétales autour de l’apparence des femmes sont beaucoup plus exigeantes que celles des hommes !

Oui les hommes peuvent se regarder dans le miroir, prendre soin de leur peau, aller vers plus d’esthétique sans pour autant se féminiser ni être taxé de « bogosse ».

Il faut équilibrer la pression, un peu plus de soins pour les hommes, un peu moins d’angoisse d’apparence pour les femmes.

Des petits détails comme des pieds doux, des ongles coupés,  des sous vêtements sexy, un effort d’hygiène, semblent un minimum aux dires des femmes !

Cela infuse la culture où très peu de corps d’hommes sont représentés dans l’art, le cinéma.  C’est un chantier autour du différentiel de désir entre homme et femme. Le désir se construit dans le monde extérieur. Les hommes ont accès dans la journée à des centaines de corps de femmes sur les affiches et les femmes ? Rien ou presque rien ! Représentons le corps des hommes comme celui des femmes en objet de désir aussi publiquement. Sans pour autant réduire le corps des hommes à celui des bodybuilders ni avoir à se tourner vers la communauté des hommes gay ou les dragqueen. Les femmes aussi veulent « se rincer l’oeil » !

Et pourquoi pas des artistes hommes représentant d’autres hommes comme sujet de désir !

Faut il encore augmenter la charge mentale des femmes en leur demandant d’érotiser le corps de leurs maris – amants – copains ? Pas étonnant que  la passion sexuelle des débuts  s’essouffle. On ne peut pas demander les résultats du désir sans susciter le désir. L’absence de htag à ce sujet sur Instagram est une preuve de plus de ce manque cruel d’érotisation du corps de l’homme.